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ePCR for iPad and iPhone

The version 1.0.3 of  the ePCR application by RT Applications has been released. It’s major feature is the compatibility with iPads.

You can check the application in details on this page: http://epcr.wordpress.com

Here is a screenshot of the application on iPad.

ePCR application for iPhone

I just released ePCR for iPhone. It’s an application designed to help EMS workers in the task of doing their Patient Care Reports. It is currently running on iPhone and will be soon available on iPad. A standalone multi-platform (Win, Mac, Linux) version of the app is also planned in the future.

link: http://epcr.wordpres.com

Fini la SLIB !

La slib

Bon alors voilà , juste un petit article pour préciser que je ne travaille plus à Lyon depuis le 15 Octobre… Je peux maintenant me consacrer aux préparatifs de mon voyage en Australie. Départ prévu le 18 Novembre pour une durée de 9 mois en principe…

Des séquoias et des bananes…

2008_0629_img_1187Voici quelques nouvelles de mes plantes qui ont bien poussé depuis la dernière fois. Commençons d’abord par le bananier qui en est actuellement à sa troisième inflorescence. La longue période de pluie suivie de la vague de chaleur du début de l’été a permis au nombreux pieds de bien se développer. La deuxième inflorescence, beaucoup plus grosse que la première a même formé quelques régimes de bananes. Reste à attendre pour voir si celles-ci seront pollinisées et se développeront. Dans la nature, l’agent pollinisateur étant la chauve-souris, je pense que je vais devoir sortir un pinceau et mettre mon costume de batman…

2008_0629_img_1195Passons enfin aux petits séquoias, qui ne sont finalement pas si petits que cela puisqu’ils se développent à un bon rythme. Les branches des arbres commencent à s’enchevêtrer, de nouvelles branches se développent le long du tronc et les racines apparaissent au fond des pots. J’hésite entre un rempotage dans des contenant plus larges ou la mise en pleine terre. Chaque solution a des avantages et des inconvénients mais je pense que les arbres se développeront davantage en pleine terre, bien que le futur déracinement risque d’être plus traumatisant qu’un simple dépotage.

logo phoenixLa sonde Phoenix est arrivée sur Mars dans la nuit de Dimanche à lundi et nous a livré les premières images de son site d’atterrissage près du pôle nord martien. La sonde possède un grand nombre d’instruments à son bord afin de mettre en place les différentes expériences prévues pour cette mission. Tout d’abord, Phoenix possède un bras robotisé de 2.35 m capable de creuser une tranchée de 50 cm dans le sol glacé de Mars afin de collecter des échantillons qui seront analysés par la sonde elle-même. On trouve aussi des caméra munies d’une douzaine de filtres placée à 2 m de hauteur afin d’obtenir une vision stéréoscopique dans un grand nombre de longueurs d’onde, ceci afin de reconstituer en 3 dimensions l’environnement de la sonde. Une station météo est également installée à bord afin de mesurer la vitesse des vents martiens et l’altitude des nuages. Un analyseur de gaz trouve également sa place à bord. Il est composé de 8 petits fours qui doivent chauffer les échantillons de sol extraits par le bras robotisé. On notera enfin l’équipement le plus complexe de la sonde: un laboratoire biochimique. Il aura pour rôle l’analyse du sol afin d’y détecter l’éventuelle présence de carbonates ou de molécules oxydantes. La présence de microscopes optique et atomique déterminera également la structure fine des sols jusqu’à une précision de 10 nm.

En attendant, voici quelques photos et images d’artistes ainsi que les premières images fournies par Phoenix peu de temps après son arrivée:
Préparation de la sonde entree atmosphere atterrissage Phoenix

Bras robotisé Laser LIDAR Première image du sol martien

Pour rester informé de l’activité des sondes martiennes, je vous conseille le site de Damien Bouic.

Le site de Damien Bouic

Des séquoias en Europe…

Pour faire écho au interrogations de Pierre Strock (voir les commentaires de mon précédent article sur les séquoias) et à tous ceux qui se demandent si le séquoia peut pousser dans nos contrées, j’ai fait une petite recherche pour trouver dans quelle gamme de température, humidité, altitude peuvent pousser les séquoias.

Benmore_avenue

L’allée de séquoias au Benmore Botanic Garden (G.B.) (© Tam Stewart)

Il en ressort que cet arbre qui ne pousse à l’état naturel que dans quelques forêts isolées du versant ouest de la Sierra Nevada (Californie) possède une remarquable faculté d’adaptation à la variation de différents paramètres physico-chimiques de son environnement puisqu’on le trouve dans une grande partie du nord de l’Europe.

  • En ce qui concerne la température, Hartesveldt (1975) note cette remarquable résistance au froid:

We know little of how winter cold affects sequoia distribution. While the tree is not nearly as frost-hardy as other tree species associated with it, this seems to pose little problem for it within its native range. Winter temperatures in the groves seldom reach 0°F and when such lows do occur, deep snow usually covers and protects the tender young seedlings. Temperatures in the intervening drainageways often fall to zero and below, especially when the stream’s headwaters are on the slopes of high mountain peaks. The confusing part of the temperature relationship is that specimens planted in the eastern part of the United States are severely frost-bitten or killed by temperatures no lower than -15°F Yet, in Europe, specimens not only have survived this temperature, but are surviving in Poland, Austria, and Hungary where it has dipped to as low as -32°F Possibly the differences between the two continents lie in the soil’s condition at time of death. In the Sierra, generally at least 3-6 ft of snow, and occasionally much more, protect the soil. Schubert (1957) records snow 29 ft deep in the Giant Forest during the winter of 1905-06, with isolated drifts still 12 ft deep in the early part of summer.

Pour les non-anglophones: Dans les forêts de séquoias, la température descend rarement en dessous de -18°C et lorsque c’est le cas, les jeunes pousses sont souvent protégées par une grande épaisseur de neige. Alors que les spécimens plantés dans l’est des états-unis sont très endommagés ou tués par le gel lorsque la température descend à peine à -25°C, on a remarqué que des séquoias poussant en Pologne, Autriche et Hongrie ont résisté à des températures de -35°C. La différence de résistance tient peut-être aux conditions du sol. Dans la Sierra, on note généralement 2 à 3 m de neige. Schubert indique même une épaisseur de neige de 8.7 m durant l’hiver 1905-06.

sequoia sous la neige

Des séquoias sous la neige (© QT Luong/terragalleria.com)

  • La disponibilité en eau est un point critique, surtout lors des premiers stades de développement de l’arbre. Au moment de la germination, la plante développe une racine pivot afin de ne pas manquer d’eau lors des assèchement répétés du sol en été. Ce pivot disparaitra ensuite lorsque l’arbre sera bien implanté. La Sierra possède un socle granitique et la couche superficielle du sol est peu épaisse et très sableuse. Le sol s’assèche donc plutôt rapidement et permet une bonne oxygénation au niveau des racines (Les racines de séquoia peuvent s’étendre sur plusieurs dizaines de mètres mais s’enfoncent rarement à plus de 60 cm dans le sol). Les arbres poussant au bord des prairies humides ont tendance à être asphyxiés par l’excès d’eau.
  • La composition du sol ne semble pas être un facteur déterminant. D’après Hartesveldt:

Soil type is probably less a controlling factor in the present distribution of sequoia groves than many earlier writers realized. Sequoia groves are mostly on granite-based residual and alluvial soils. Three groves are on glacial outwash, one is on metamorphosed basalt, and parts of others are on soils derived from schistose rock. Soil texture, however, does not vary much. Soils, generally very sandy, are low in their clay fraction, which nevertheless plays the most significant role in nutriment retention. Furthermore, we should point out that sequoias cultivated in various parts of the world are growing vigorously in clays, gravels, peaty soils, and even alkaline desert soils in Spain, all drastically different from soil types in their native Sierra Nevada. Soil type alone apparently has insignificant influence on the distribution of these trees.

Environ 1 an après la découverte officielle du séquoia géant en 1852 par A. T. Dowd, quelques graines furent envoyées en Europe o๠les premiers spécimens ont commencés à se développer en pépinières. On ne trouve donc en Europe que de jeunes arbres de 155 ans maximum. On ne peut donc comparer les dimensions de ceux-ci aux géants de 2000 ou 3000 ans de la Sierra Nevada. Voici tout de même quelques images des plus beaux spécimens européens:

sequoia belgique

Celui-ci pousse en Belgique et est agé d’un peu plus de 100 ans. (© Tim Bekaert)

Castle Leod Sequoia

Ce séquoia est issu des premières graines qui furent envoyées en Europe (en provenance de Calaveras grove et à destination du collectionneur John D. Matthew à Gourdiehill, Perth en Aout 1853). Cet exemplaire situé à Castle Leod dans le nord Iverness est donc le plus âgé en Europe et certainement un des plus haut du Royaume-Uni. (© K M D Arcy)

new forest sequoia

Un des deux séquoias de new forest en Angleterre (52 et 48m). (© Luke Bradley)

Llangattock

Le séquoia du petit village de Llangattock (10.6 m de circonférence à 1.5 m du sol) situé près de Crickhowell. Vraisemblablement, une partie du système racinaire a été mis à nu ce qui explique cette base très renflée Tim Bekaert)

Allée Mennecy

L’allée de séquoias du parc de Villeroy dans l’Essonne (800m et 134 arbres). (© Stéphane Sudre)

Il semblerait que ce soit en Grande-Bretagne que l’on trouve les plus beaux spécimens:

They grow rapidly in that country, especially in the more humid regions of Scotland. A handsome specimen of some 8.5 ft dbh and 150 ft tall, the largest tree in all Great Britain, grows at Leod Castle north of Inverness.

Ils poussent rapidement dans ce pays, principalement dans les régions les plus humides d’Ecosse. Un magnifique spécimen de 2.5 m de diamètre à hauteur de poitrine et 50 m de hauteur (le plus grand de Grande Bretagne) pousse à Castle Leod dans le nord de l’Iverness.

It is estimated that in Europe there are perhaps as many as 10,000 sequoia trees. They are abundant in France, Germany, Switzerland, and the Low Countries, and easily identified as the tallest trees projecting themselves above the general tree-crown canopy. The most northerly are in coastal Norway…

On estime à 10 000 le nombre de séquoias en Europe. Ils sont nombreux en France, Allemagne, Suisse,… et facilement identifiables en raison de leur silhouette dépassant la canopée. Les plus aux nord sont en Norvège…

Progressing south and east across Europe, sequoias are increasingly fewer.Yet they grow well in Czechoslovakia, Hungary, Romania, Bulgaria, and along the Black Sea Coast of the USSR. They appear to be limited by continental cold air masses in Poland, northern USSR, Finland, and Sweden. In southern Europe, the seasonally arid Mediterranean climate inhibits growth unless summer watering is provided.

En direction du sud et de l’est de l’Europe, les séquoia se raréfient. Cependant, ils poussent bien en République Tchèque, Hongrie, Roumanie, et le long des côtes de la mer Noire. Ils sont limités par les masses d’air froid en Pologne, dans le nord de la Russie, en Finlande et en Suède. Dans le sud de l’Europe, l’aridité estivale du climat méditerranéen inhibe la croissance des arbres à moins qu’ils ne soient arrosés.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui… Peut-être qu’un prochain chapitre sur la reproduction et la dispersion des graines verra le jour mais pour l’instant je m’en tiens à la distribution du séquoia géant en Europe.

Les photos de cet article proviennent des sites de Joe Welker www.giant-sequoia.com, Ron Levy www.redwoodworld.co.uk , Stephane Sudre et Tim Bekaert.

Bananier en floraisonLes Saints de glace sont passés et la plupart des plantes ont repris leur croissance… J’en profite pour donner quelques nouvelles de la végétation jurassienne.

Le bananier pousse comme un champignon…. Sur une douzaine de pieds, un seul n’a pas repris. En fait, il est arrivé en fin de vie et il aurait du fleurir à la fin de l’automne. Le bourgeon terminal ayant gelé, il ne fleurira pas…Il faudra donc couper ce pied. Cependant, un des plus petits pieds est en train de fleurir. C’est aussi un des plus vieux. Dans leur habitat naturel, les bananiers ont besoin de 14 mois pour produire un régime. Ils meurent ensuite et le rhizome souterrain donne naissance à plusieurs jeunes pousses. Dans le jura, la croissance ne s’étale que sur 6 ou 7 mois, ce qui implique que les floraisons soient plutôt rares. Il faut par conséquent protéger les troncs sur une hauteur assez conséquente au cas o๠une fleur seraSophora japonicaient en train de pousser à la fin de l’automne.

Une autre surprise a été de trouver un jeune plan de Sophora japonica poussant au pied de l’arbre géniteur. Cet arbre originaire de chine est aussi surnommé “l’arbre à pagodes” car il est souvent planté autour des temples. C’est un arbre très mellifère qui produit une floraison abondante en pannicules blanches parfumées dès qu’il a atteint sa maturité (au moins 20 ans).

2008_0508_img_1042Quant à ma petite famille de séquoias, tout le monde se porte bien et prend régulièrement des bains de soleil. Tous les individus ont commencé à développer leurs premières branches et les plus vigoureux en ont déjà 3 ou 4.

Ca y est, mon télescope a livré sa première lumière Samedi 3 Mai… Une soirée assez mémorable puisque j’ai enfin pu voir certains objets du ciel profond que je n’avais jamais vu avec mon ETX-90… Il faut dire qu’avec 7 fois plus de lumière collectée, la vision à l’oculaire n’a rien à voir…Le ciel parait beaucoup plus clair et il faut alors grossir davantage…mais en même temps dans les meilleurs conditions, on peut pousser à 500x donc pourquoi se priver…

J’ai donc pu observer les galaxie les plus abordables en cette saison, principalement des objets Messier dont je connaissais l’emplacement sans les avoir jamais vu (M51, M101, M81, M82, M13, M5, M97, M108, M104, etc) mais aussi un grand nombre de galaxies que j’ai pu découvrir sans connaitre leur existence, principalement dans les constellations de “la chevelure de bérénice” et de “la vierge”… Cette première lumière a donc suffit à me récompenser de tout le temps passer à construire cet instrument…même si la qualité du ciel n’était pas forcément très bonne ce soir là …

Pendant la semaine qui vient, je vais essayer d’observer avec la planchette équatoriale à fort grossissement pour pousser encore plus loin les capacités de l’instrument…

Mais assez parlé, place aux photos.

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Semis de Séquoias… J+85

2008_0420_00015Un petit suivi de mes séquoias à J+85 après le semis: Environ 3 mois depuis la mise en stratification et un peu moins de 2 mois après la première germination, on observe déjà les premières branches qui commencent à se former. Certains ont plus de vigueur que d’autres en raison de plusieurs facteurs: génétique, tassement du sol, accès à la lumière, taille initiale de la graine, arrosages différents, etc… Un rempotage dans un pot de plus grande taille sera bientôt à prévoir pour certains arbres.

Le guide du cielDédicacePour démarrer le week-end en beauté, rien de tel que de découvrir dans sa boite aux lettres la nouvelle édition du guide du ciel dédicacée à son nom. En effet, après quelques échanges botaniques entre passionnés de séquoias, Guillaume Cannat a eu la gentillesse de m’offrir son guide du ciel 2008-2009 en avant-première. C’est vraiment un très beau cadeau puisque mon télescope devrait être terminé dans les jours qui viennent…Et grâce au guide, je n’aurai plus aucune raison de manquer un évènement astronomique.

Samedi, un ciel dégagé en début de nuit m’a permis de tester mon nouvel oculaire de 10 mm (acheté 10€ aux JOA) sur Saturne. Verdict: Je n’ai jamais vu Saturne aussi bien ! La division de cassini était très nette bien que les anneaux se présentent sous une forte inclinaison cette année. Il faut dire que la turbulence était très faible et la mise au point avec la méthode de la pince à linge fut la bienvenue.

Je me suis alors dis, autant profiter de ces bonnes conditions pour faire enfin fonctionner ma caméra. Elle est bricolée depuis l’été dernier mais j’attendais de posséder un ordinateur portable pour m’en servir. Mon système d’exploitation étant Ubuntu (une distribution GNU/Linux), je ne peux utiliser les logiciels windows qu’en les faisant tourner avec le l’émulateur Wine. Cependant, autant en choisir un qui fait la même chose sous Linux. J’utilise donc wxAstroCapture de Martin Burri and Carsten Arnholm. Ce logiciel fait exactement ce qu’on lui demande. Et pour le ciel profond, rien de plus simple, il suffit de brancher son adapteteur //->USB et de brancher ensuite l’USB de la caméra. La commande longue pose est alors reconnue (le périphérique ttyUSB0). Il reste alors à indiquer le temps de pose désiré et à cocher la case “long exposure”.

Une fois les avi capturés, il faut extraire chaque image sous forme de fichiers *.bmp… Petite remarque: j’ai effectué mes captures au format YUV420…et je n’ai pas encore trouvé comment décoder ce format contrairement aux AVI réalisés au format RBG24 qui passe très bien à la moulinette de AVI2BMP. J’ai donc extrait les images individuelles au format .JPG à l’aide d’Avidemux. Pour un premier essai, j’ai conservé toutes les images (Il est préférable de garder seulement les meilleures) et je les ai additionnées à l’aide de Registax 4 (émulé avec Wine). Après quelques traitements (ondelettes, brillance, contraste, niveaux) sous Registax et Gimp, je suis assez satisfait du résultat. Bien sur, l’image ne reflète pas la finesse des détails perçus en visuel mais on distingue tout de même la division de Cassini ainsi que les satellites Titan, Rhéa, Thétys et Dioné.

simulation

Si les choses se passent comme prévu, je devrais recevoir ma raquette Autostar pour interfacer l’ETX90-EC et mon ordinateur portable. Ainsi, je devrais être en mesure de piloter le télescope depuis l’ordinateur en utilisant un planétarium tel que l’excellent KStars, tout en faisant des acquisitions vidéos avec la Toucam et wxAstroCapture.

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